Riopelle, alchimiste
de la matière

Mon père, Jean Paul Riopelle, parlait de ses toiles comme de « sculptures à l’huile »1, énoncé qui témoigne de l’importance qu’il accordait à la matière, aux éléments plastiques de son art. Il était, bien entendu, à la fois sculpteur et peintre, maniant d’abord l’argile, ensuite la cire, le grès, la porcelaine et même les miettes de pain. Dans l’ensemble de son œuvre et dans les divers médias qu’il a explorés, la rencontre avec la matière fut une préoccupation et un défi de tous les instants.

Tout au long de sa carrière, Riopelle a littéralement embrassé la matière. Il aimait avant tout le contact direct et spontané avec les éléments, y plongeant presque à pleines mains, sans outillage sophistiqué, à l’exception de certains couteaux qu’il faisait réaliser sur mesure. D’où, en partie, sa timidité des premières années devant des techniques plus élaborées, et donc beaucoup moins directes ou immédiates, comme la lithographie et l’eau-forte. Il arrivera toutefois à les apprivoiser pleinement et à créer un langage aux jeux de pistes sibyllins laissant place aux interprétations illimitées.

Pour Riopelle, ce qui était incontournable et fondamental, c’était d’apprendre à connaître les matériaux et les techniques de son art, pour mieux les maîtriser et même allègrement les transcender. […] Il a donc à son tour cherché à protéger et à transmettre ce savoir sur les techniques et les matériaux.

Cet intérêt s’est accru avec l’expérience acquise au cours des ans, en particulier à l’imprimerie Arte, dirigée par Adrien Maeght, et aux ateliers de gravure et de céramique de la Fondation Maeght dans le sud de la France, mis à la disposition des artistes par Marguerite et Aimé Maeght, créateurs de la galerie du même nom. Au terme de cette expérience, Riopelle a souhaité créer sa propre fondation, un espace créatif où artistes et techniciens pourraient travailler en collaboration grâce à un vaste choix d’ateliers de fonderie, de sculpture, de peinture, de gravure, de lithographie, de dorure, de céramique, de restauration, afin d’élargir la portée internationale de son art, constituer des archives et produire un catalogue raisonné de son œuvre.

Que dire de son imagination sans limite ? La recherche n’est-elle pas l’« essence » de la création ? Que de recherches, que d’expérimentations passionnantes ! Certaines ne verront jamais le jour et resteront au stade de l’étude, par exemple les décors pour la compagnie de danse de Merce Cunningham (1966), ses travaux sur le vitrail (vers 1967), un plafond monumental en porcelaine prévu pour l’hôtel de ville de Montréal (vers 1981), la combinaison de l’eau-forte à la sérigraphie (vers 1984), la gravure sur papier porcelaine (1986), les rideaux de scène (1988-1989) et divers projets architecturaux impérativement basés sur la lumière pour la Fondation Jean Paul Riopelle dont celui, très élaboré, inspiré d’un cadran solaire en pierre, antique tridimensionnel et à multiples lectures, échoué au haut des marches menant à « La Tour » à Vétheuil en France, où il a vécu avec sa compagne, l’artiste américaine Joan Mitchell.

On compte d’innombrables expérimentations pleinement abouties dans l’intégration de la matière sous toutes ses formes – solide, liquide et même gazeuse. On l’observe parfois dans une œuvre unique, par exemple dans la fontaine La Joute, sise Place-Jean-Paul-Riopelle, à Montréal, qui combine l’eau et le bronze à la lumière et à l’énergie du feu.

Œuvre de toute une vie, l’expérimentation est au cœur de l’immense corpus de plus de six mille toiles, sculptures et autres réalisations dont nous tentons encore aujourd’hui de prendre la pleine mesure et qui ne laissent entrevoir qu’une infime parcelle de la richesse de l’esprit et du monde de Riopelle

Dans son œuvre finale, L’Hommage à Rosa Luxemburg, dédiée à Joan Mitchell, Riopelle, dans l’ultime espoir de saisir l’éphémère, ira même jusqu’à « bomber » des oiseaux migrateurs, figures emblématiques de sa vie passée, les transformant ainsi en appelants silhouettes, presque à l’instant de leur dernier souffle de vie…

 

Adaptation extraite de la préface de l’ouvrage Jean Paul Riopelle: The Artist’s Materials, par Yseult Riopelle (2010), Los Angeles, Getty Publications, 2011.

1Pearl Sheffy, « Jean Paul Riopelle Talks about Art », The Globe Magazine, Toronto, p. 6 – 8, mai 1964.

Le Catalogue raisonné
de Jean Paul Riopelle

« Le Catalogue raisonné de Jean Paul Riopelle est l’aboutissement de plus de 30 années de recherche et de prospection. L’absence totale d’archives antérieures à 1985 – l’artiste lui-même n’ayant tenu aucun inventaire de ses œuvres avant cette date – a fait en sorte qu’il a fallu remonter toutes les filières portées à sa connaissance et demander accès à des collections privées et publiques partout dans le monde.Toute laborieuse qu’elle ait été, cette recherche est surtout empreinte de respect pour l’œuvre de Jean Paul Riopelle, un véritable travail de détective mené avec ténacité et passion. Avec les tomes 1 à 5 ainsi que le Catalogue raisonné des estampes, publié en 2005, elle permet aujourd’hui de vous présenter six compilations importantes des œuvres de mon père, un artiste reconnu comme l’un des plus marquants du XXe siècle.

Plus qu’un catalogue raisonné, ces ouvrages sont aussi des livres d’art accompagnés de textes inédits qui apportent un changement de perspective sur la compréhension des œuvres et un éclairage nouveau sur l’histoire proprement dite de chaque période. »

– Yseult Riopelle

1939 - 1941

Hibou premier, huile sur carton-toile
40,4 x 30 cm

1945

Autoportrait, encre sur papier collé sur carton
66 x 51 cm

1946

Entre les quatre murs du vent, j'écoute - Nadaka, huile sur toile, 76 x 92 cm

1950

Défilé, huile sur toile
100 x 165 cm

1951 - 1952

Retour d'Espagne, huile sur toile
162,5 x 131,2 cm

1952 - 1953

Vent du nord, huile sur toile
129,5 x 194,9 cm

1953

Hommage à Robert le Diabolique, huile sur toile
200 x 282 cm

1954 - 1955

Misaine, huile sur toile
116,2 x 89 cm

1955

Sans titre, aquarelle
25 x 33,6 cm

1955

Masque esquimau, gouache sur papier
73,6 x 104,1 cm

1956

Envol, huile sur toile
97 x 130 cm

1958

Lances, huile sur toile
60 x 73 cm

1960 - 1961

Panache, bronze unique, cire perdue
42 x 32 x 37 cm

1962

Kenavo, huile sur toile
46 x 55 cm

1962

L'Arbre, Toto et La Dame de carreau, huile sur toile, 195,6 x 129,5 cm x 3, triptyque

1962 - 1963

Pera Cava, huile sur toile
81 x 100 cm

1964

La Bolduc, huile sur toile
295,5 x 295,5 cm

1967

Feuilles VI, lithographie
120 x 75,5 cm

1970

Hommage à Grey Owl, huile sur toile
299,5 x 400 cm

1971

Carcajoux, technique mixte sur essai de lithographie, 120,5 x 160 cm

1973

Les Rois de Thulé, technique mixte sur papier
60 x 50 cm

1974

Au pays de l'Héliante, huile sur toile
130 x 360 cm, triptyque

1977

Iceberg no 1, huile sur toile
280 x 430 cm

1982

Soufflé d'oies, technique mixte sur bois
160 x 160 cm

1987

Honni soit qui mal y pense, eau-forte
44,6 x 60 cm

1990

Matinée au Cap Tourmente, recto, technique mixte sur bois, 124,5 x 246,5 cm

1990

Matinée au Cap Tourmente, verso, technique mixte sur bois, 124,5 x 246,5 cm

1992

Sans titre, autour de Rosa, acrylique sur toile
154,3 x 299 cm

© Succession Jean Paul Riopelle / SOCAN (2020)

Les grandes
expositions

Riopelle devant Point de rencontre, 1963

Jean Paul Riopelle expose pour la première fois au 61e Salon du printemps du Musée des beaux-arts de Montréal qui se tient en 1944. En 1946, il participe à la première exposition automatiste qui se tient au 1257, rue Amherst, à Montréal, en compagnie de Paul-Émile Borduas, Marcel Barbeau, Fernand Leduc, Jean-Paul Mousseau, Pierre Gauvreau et Roger Fauteux ; cette année-là, il expose avec le groupe de Borduas au Studio Boas à New York. En 1947, l’exposition automatiste est présentée à la Galerie du Luxembourg, à Paris. Enfin, en 1949, Riopelle tient sa première exposition solo à la Galerie la Dragonne de Nina Dausset, à Paris. Ce sera le début d’une carrière fulgurante.

De 1945 à aujourd’hui, on compte plus de 200 expositions individuelles et encore plus d’expositions de groupe. Dès 1951, on retrouve des Riopelle à Berlin, Bruxelles et Sao Paulo. L’année suivante, c’est au tour de Philadelphie, Zurich et Londres. À partir de 1953, Riopelle expose régulièrement à la Galerie Pierre Matisse de New York. En 1953 toujours, sa présence à l’exposition Younger European Painters au Musée Guggenheim à New York est remarquée.

Au fil des ans, Riopelle sera exposé dans différentes villes aux États-Unis, en Italie, en Suède, en Suisse, au Brésil, en Allemagne, au Japon, en Pologne et en Autriche –  la liste est interminable. Plusieurs musées vont lui consacrer d’importantes rétrospectives.

Au Canada, citons Jean Paul Riopelle, Peinture et sculpture, une exposition itinérante comprenant une partie des œuvres présentées à la Biennale de Venise en 1962 et qui sera présentée en 1963 à Ottawa, Montréal, Toronto et Washington. En 1981, le Musée national d’art moderne du Centre Georges-Pompidou, à Paris, présente Jean Paul Riopelle, Peinture 1946-1977, une exposition qui sera également présentée au Musée du Québec (devenu depuis le Musée national des beaux-arts du Québec). En 1991, le Musée des beaux-arts de Montréal présente Jean Paul Riopelle. En 2002, ce sont deux grandes expositions Riopelle, l’une au Musée des beaux-arts de Montréal et une autre au Musée du Québec. Plus récemment, en 2018, le Musée national des beaux-arts du Québec présentait Mitchell/Riopelle — un couple dans la démesure, qui a aussi été présentée à Landerneau, en France.

Et Riopelle continue de fasciner ; à l’automne 2020, le Musée des beaux-arts de Montréal présentera une grande exposition intitulée Riopelle : À la rencontre des territoires nordiques et des cultures autochtones.

Cette grande exposition amorcera ensuite, dès le printemps 2021, une tournée pan-canadienne, prévoyant entre autres, un arrêt au Audain Art Museum de Whistler en Colombie-Britannique.

Pour la chronologie complète des expositions, voir Le Catalogue raisonné de Jean Paul Riopelle.

Riopelle dans
les grandes collections publiques

Envol, 1956, huile sur toile, 97 x 130 cm, Banque d’art du Conseil des arts du Canada
© Succession Jean Paul Riopelle / SOCAN (2020)

Selon les données partielles dont nous disposons [1], les œuvres de Jean Paul Riopelle appartenant à des collections publiques, qu’elles soient exposées ou conservées dans des réserves, sont disséminées dans plus de 60 villes situées dans 18 pays et sur 6 continents. On compte au total plus de 400 peintures au nombre de ces collections, excluant les estampes et les sculptures.

Le Canada se taille la part du lion avec 186 œuvres, dont 114 au Québec et 51 en Ontario. Le Musée national des beaux-arts du Québec en possède 35 et parmi celles-ci on compte des œuvres marquantes : L’Hommage à Rosa Luxemburg (1992, techniques mixtes sur toile, 1,52 x 40 m, triptyque) et Poussière de soleil, une magnifique mosaïque des années 1950 (1953-1954, huile sur toile, 270 x 345 cm). Le Musée des beaux-arts de Montréal possède pour sa part 32 Riopelle, et le Musée d’art contemporain de Montréal, 17; le Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa compte 16 Riopelle, dont Hommage aux Nymphéas – Pavane (1954, huile sur toile, 300 x 550,2 cm, triptyque) et le Musée des beaux-arts de l’Ontario à Toronto, 9.

Les États-Unis ne sont pas en reste : on y retrouve au moins 28 Riopelle. Entre autres, le Hirshhorn Museum and Sculpture Garden à Washington en possède à lui seul 15.  On en dénombre 3 au Musée Guggenheim et 1 au Museum of Modern Art, tous deux à New York.

Les musées d’Europe comptent pas moins de 53 Riopelle. La France arrive en tête avec 21, dont 7 se trouvent au Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, à Paris. On y trouve notamment des œuvres majeures, dont Chevreuse (1954, huile sur toile, 300 x 390 cm), Feu vert, une œuvre de la série Bridgehampton (1960, aquarelle et encre sur papier marouflé sur toile,185 x 425 cm) et Mitchikanabikong (1975, huile sur toile, 195 x 130,5 cm, x 3, triptyque). La France possède aussi un chef-d’œuvre des années 1960, Point de rencontre (1963, huile sur toile, 428 x 564 cm, 5 panneaux), un cadeau du gouvernement canadien à la France à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française. Jusqu’à tout récemment, on pouvait l’admirer à l’Opéra Bastille de Paris. L’œuvre est présentement en restauration. Signalons enfin une grande mosaïque des années 1950 conservée au Musée de Rennes, en France, Sans titre (1953, huile sur toile, 114 x 145 cm).

L’Allemagne compte 8 Riopelle, dont 3 sont conservés au Ludwig Museum à Cologne; on en trouve également 8 en Suisse, dont 4 dans divers musées de Genève. Les autres œuvres sont réparties entre quelques grandes villes dont Londres, Bruxelles, Oslo et Stockholm.

Ailleurs dans le monde, selon les données partielles dont nous disposons, les Riopelle se font plus rares : 3 au Japon, 2 en Australie, 1 au Mexique, 1 en Israël et 1 en Iran. Dans ce dernier cas, il s’agit d’une œuvre majeure : Baubesse 2 (1956, huile sur toile, 204 x 220 cm) conservée au Tehran Museum of Contemporary Art.

Pour des informations détaillées sur les œuvres appartenant aux grandes collections publiques, voir Le Catalogue raisonné de Jean Paul Riopelle.

[1] Ces données sont partielles. La recherche se poursuit toujours pour identifier les collections qui comptent des Riopelle.

Riopelle et
le marché de l’art

Vent du nord, 1952-1953, huile sur toile, 129,5 x 194,9 cm
© Succession  Jean Paul Riopelle / SOCAN (2020)

Selon Thierry Ehrmann, fondateur et président-directeur général de l’entreprise française ArtMarket.com, spécialisée dans la cotation du marché de l’art, le marché mondial a atteint en 2019 un niveau de performance comparable à celui du marché financier : pour la première moitié de l’année, la performance de l’indice Artprice 100 a atteint 16 %. L’indice Artprice informe les collectionneurs de la position des 100 artistes modernes et contemporains les mieux cotés.

Fait à remarquer : en 2019, Jean Paul Riopelle a fait son entrée dans ce prestigieux top 100. On ne s’en surprendra pas car, en 2017, deux œuvres de la période des mosaïques, Sans titre (1953) et Vent du nord (1952-1953) se sont vendues, respectivement, à 5 771 276 $ US et 5 529 436 $ US, devenant les deuxième et troisième œuvres d’art les plus coûteuses au Canada – devancées, à notre connaissance, par un seul tableau, Mountain Forms, de Lawren Harris, vendu plus de 8 millions $ US en 2016.

Selon les données publiées par les maisons de vente aux enchères Christie’s, Heffel et Sotheby’s, pas moins de 26 Riopelle se sont vendus à 1 million de dollars américains ou plus entre 2006 et 2019. À l’exception d’une toile réalisée en 1967-1968, toutes ces œuvres appartiennent à la période des mosaïques des années 1950. Douze ont été vendues à Paris, 11 à Toronto, 2 à Londres et 1 à New York, selon le site Artnet.

Les cinq prix les plus élevés lors de vente à l’encan sont :

5 771 276 $ US Sans titre, 1953, huile sur toile, 200 x 300 cm, Christie’s, Paris, 2017

5 529 436 $ US Vent du nord, 1952-1953, huile sur toile, 129,5 x 194,9 cm, Heffel, Toronto 2017

4 912 382 $ US Forestine, 1954, huile sur toile, 200 x 300,5 cm, Sotheby’s, Paris, 2018

2 295 426 $ US Composition, 1951-1952, huile sur toile, 100 x 200 cm, Christie’s, Paris, 2012

2 243 822 $ US La Forêt, 1953, huile sur toile, 130 x 195 cm Sotheby’s, Paris, 2015

Plusieurs œuvres de prestige ont également été vendues à titre privé par deux importants marchands d’art de l’œuvre de Riopelle, soit Franck Prazan à Paris et Simon Blais à Montréal.

Alors que les oeuvres de Riopelle continuent de fracasser les records de vente, l’artiste était déterminé à rendre son art accessible et ce, au-delà des grands collectionneurs de ses célèbres huiles sur toile. Ainsi, un nombre considérable d’oeuvres sont vendues à des prix abordables. Par exemple, au cours de l’année 2020, onze toiles ont été vendues à l’encan en deçà de 100 000 $ US, alors que ses magnifiques oeuvres sur papier et lithographies sont disponibles en grand nombre à la fois dans les maisons de vente aux enchères et chez les marchands d’art. Plus encore, pour la même année, seize aquarelles, oeuvres au pastel et gouaches ont été vendues à l’encan à des prix variant entre 6 000 $ US et 48 000 $ US. À ceci s’ajoutent trente-huit lithographies et gravures vendues entre 900 $ US et 5 000 $ US. Bien entendu, les acquéreurs potentiels devraient toujours s’assurer de l’authenticité des oeuvres en consultant les marchands d’art reconnus ou en consultant le Catalogue raisonné de Jean Paul Riopelle.

 

droits de reproduction
et authentification d’œuvres

Au Canada, les œuvres d’art sont protégées par la Loi sur le droit d’auteur. Quiconque souhaite reproduire ou diffuser une œuvre doit obtenir une licence et acquitter des droits. C’est le cas, par exemple, des œuvres reproduites dans un livre ou présentées dans une exposition. La reproduction des œuvres de Jean Paul Riopelle est sujette aux dispositions de cette loi. Lors de la reproduction des œuvres, il est impératif d’indiquer, outre le nom de l’artiste, le titre de l’œuvre, l’année de réalisation et les dimensions, ainsi que la mention suivante :

© Succession Jean Paul Riopelle / SOCAN ou
© Succession Jean Paul Riopelle / ADAGP

L’œuvre doit être reproduite intégralement et sans aucune modification, ce qui exclut la reproduction de détails et la surimpression de texte ou de tout autre élément étranger à l’œuvre. Toute utilisation des œuvres de Jean Paul Riopelle doit faire l’objet d’une autorisation préalable.

Pour le Canada, veuillez communiquer avec la SOCAN :

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Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques
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75008 Paris, France
Tél. : (33) 01 43 59 09 79
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Authentification d’œuvres

Les demandes concernant l’authentification des œuvres doivent être acheminées à l’attention de Mme Yseult Riopelle via [email protected]